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Paolo LUPO

En tant que genevois résidant en France voisine depuis près de 40 ans et travaillant a Genève, je me suis engagé dès 2011 aux côtés du PDC pour soutenir la promotion du vivre ensemble au sein de notre agglomération transfrontalière, pour rompre le cou aux préjugés simplistes et pour soutenir les principes d'équité des droits pour les travailleurs suisses et genevois qui résident en France voisine.

 

Ainsi, en octobre 2011 j'ai rejoint la liste PDC de "Suisses sans frontières" comme candidat aux élections au Conseil National. Le 21 octobre 2013, j'invitais pour la première fois le PDC, sous sa bannière orange, à manifester dans les rues d'Annemasse en faveur du maintien du droit d'option de l'assurance maladie des frontaliers. Dès 2013, comme co-fondateur de l'association Genevois sans frontière, dotée d'un statut associatif sur territoire Français, je favorisais le dialogue auprès des électeurs des deux cotés de la frontière, sur les sujets sensibles du transfrontalier et de la Construction du Grand Genève.

 

Au travers de l'association, j'ai pu animer avec son comité les diverses actions et manifestations qui se sont déroulées des deux côtés de la frontière, soutenir les  campagnes électorales du Conseil d'Etat, du Conseil National et du Conseil aux Etats. De par ses impulsions d'un nouveau genre, l'association GSF a su construire des liens de qualité avec les élus des deux côtés de la frontière, raison pour laquelle elle a notamment représenté le PDC Suisse lors du 93ème Congrès des Suisses de l'étranger qui s'est tenu à Genève, en août 2015.

 

Ma motivation en tant que candidat à la députation du Grand Conseil, fait écho aux trois constats clés et à aux propositions d'actions sous-tendues auquel je suis attaché :

  • A l'instar de la volonté exprimée par le Conseil Fédéral de conserver des liens étroits avec les Suisses de l'étranger, il n'existe pas au sein du Grand Conseil de représentant des compatriotes genevois résidant en France voisine et dans le canton de Vaud.

      - Lancer cette campagne avec ma candidature, en ciblant la population Suisse et genevoise résidant hors
         canton, démontre de manière tangible aux partenaires des projets de l'agglomération franco-valdo-
         genevoise et de la Confédération suisse que les députés PDC élus au Grand Conseil sont en mesure de
         porter les projets attendus par l'ensemble des habitants de l'agglomération du Grand Genève.

 

  • Force est de constater que l'implantation croissante en France voisine de suisses travailleurs actifs et d'électeurs genevois, constitue une rupture avec les députés du Grand Conseil, dès lors que les sujets de préoccupations sont écartés avec parfois le sentiment de passer après les étrangers nouvellement arrivés dans le canton (préférence cantonale à l'emploi, scolarité de leurs enfants, isolement en cas de chômage, etc.). Cette désunion est renforcée par la violence du "rejet du frontalier", auquel je m'identifie en raison de mon appartenance a la communauté du genevois français.

     - Je m'emploierais à développer plus de liens avec mes compatriotes et à porter leurs préoccupations dans
        le débat politique genevois. Je m'emploierais également a traiter les causes de l'importante désertion
        des urnes de frontaliers suisses du canton.

 

  • La construction du Grand Genève reste un sujet d'incompréhension et de rejet pour une partie des électeurs résidant dans le canton. Je suis toutefois convaincu que l'élan donné par le PDC et les actions conduites par les membres de GSF, seront en mesure de porter le priorités politiques du canton, sans exclure sa population non résidente.
     

En tant que député au Grand Conseil je serais en mesure d'apporter des réponses aux questions complexes et actuelles de la société genevoise, ainsi qu’aux crises et problèmes que traversent les genevois quel que soit le lieu géographique où ils habitent. Aussi, je suis convaincu que je saurais porter au sein du Grand Genève, les valeurs de dignité humaine, de liberté et de responsabilité, la subsidiarité et la démocratie directe et vivante, ainsi qu’un état de droit respectueux pour le fondement des actes politiques de notre agglomération transfrontalière.

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