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  • Paolo Lupo, président de l'association

Vous l’ignorez peut-être, mais chaque université suisse possède un bureau chargé d’organiser les éch


La votation populaire du 9 février 2014, dont les politiques semblent avoir omis certaines conséquences, a effacé cette fonction et coupé les ailes de nombreux chercheurs académiques. Pour la première fois, la Suisse entière a pris conscience que derrière l’objet d’une votation populaire, pouvaient être cachés d’autres enjeux et que l’immense minorité de ceux qui ont refusé l’initiative «Contre une immigration de masse» allait devoir payer le prix fort à la place de la toute petite majorité de ceux qui l’ont acceptée. Une dizaine de jours ont suffi pour que le programme Erasmus sorte de l’ombre et se transforme en un sujet de débats houleux pointant du doigt une nouvelle dichotomie à l’intérieur du peuple helvète, que personne, jusqu’ici, n’avait clairement envisagée: au-delà de la désormais traditionnelle «barrière des röstis» opposant romands et alémaniques s’est creusée de façon inattendue.

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