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Paolo Lupo, président de l'association

VOTATIONS DU 18 MAI 2014 SUR LA LOI OUVRANT UN CREDIT POUR PARTICIPER AU FINANCEMENT DE CINQ PARCS R


La loi ouvrant un crédit au titre de subvention d'investissement de 3 129 406 F pour participer au financement de la construction de 5 parcs relais (P+R) d'intérêt transfrontalier vise la création de 830 places de parc destinées aux pendulaires. Ce crédit couvre 46.7% de l'investissement, la plus grande partie étant à la charge des collectivités françaises (53.3%), qui assumeront également les coûts d'entretien et de fonctionnement.

Les cinq P+R seront construits sur des sites en France voisine, à proximité immédiate des axes de transport publics, afin d'avoir le meilleur impact possible en termes de transfert modal. Le coût global prévu de la construction des 5 parkings est de 6'708'740 francs, dont seulement 3'129'406 francs à la charge du canton de Genève.

Ces P+R situés en France à proximité de la frontière seront reliés aux réseaux de transports publics transfrontaliers et visent à réduire le trafic routier pendulaire dans le canton.Les citoyens genevois sont appelés à se prononcer sur cette loi adoptée le. 29 août 2013 par le Grand Conseil, dès lors qu'elle a fait l'objet d'un référendum( récolte des signatures par le MCG).

Le choix de construire ces P+R sur territoire français présente un avantage considérable en matière de coût: le prix moyen de ces places sera de quelque 8000 francs, dont moins de 3'800 francs à la charge du canton de Genève. A titre de comparaison, les prix des P+R sur territoire genevois oscillent de 5000 à 10'000 francs la place pour la construction en surface (Bernex, Tuileries).

Les parkings sont des constructions gourmandes en surfaces foncières pour le canton de Genève, ou ces surfaces sont particulièrement rares. Pour construire ces parkings dans le canton de Genève, il faudrait déclasser de la zone agricole ou renoncer à construire des logements ou des surfaces commerciales , ce qui serait inadmissible.

Du point de vue des opposants reste focalisé sur le refus de financer les projets d'infrastructures de l'autre côté de la frontière, estimant que ces projets doivent être assumés par les autorités françaises et s'opposent fermement à ce que Genève investisse sur territoire français.

GSF considère que le canton de Genève doit démontrer de manière tangible à la population Suisse exilée en France voisine en raison des carences de logement, l'utilisation qui est faite des impôts perçus à la source. Un refus populaire aura pour conséquence de renforcer le sentiment de dégradation de la politique sociale entre résidents du canton de Genève et les les exilés de l'immobilier genevois.


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